Gedenkstukken tot opheldering der nederlandsche Geschiedenis - opgezameld uit de archiven te rijssek, en op gezag van het gouvernement uitgegeven, Nr. 166, S. 386
Gedenkstukken tot opheldering der nederlandsche Geschiedenis - opgezameld uit de archiven te rijssek, en op gezag van het gouvernement uitgegeven, Nr. 166, S. 386




28 October 1597. .
Sire! Lors que le Sr. de Bnzanral Ambassadeur de vostre Mate nous list entendre le xviij d'Aoust dernier , que icelle vostre Maté desiroit faire faire une monstre en habitz, aux quatre mil hommes entretenuz en France, des quatre cens cinequante mil florins, que nous avons accordé a vostre Ma,é pour ceste annee IIII"XVII (1597) par le traicté de la Ligue, Ayans meurement examiné le tout, nous luy remonstrames les difficultez que nous trouvions en ceste monstre et changement de payement, daultant que nous craignions d'ung coste que vostre Mate ne seroit si bien servi par la livrance de ses ha- fcitz, comme icelle pensoit, et luy pouvoit avoir esté proposé, tant pour le regard du temps, que la valeur, et priz des draps, et daultres parties, ainsi que nous avons par trop experimenté pardeca, lors quil a par fois esté question de faire semblables monstre a noi soldats-, non obstant toutes- les conditions, et pourpar- ter que l'on ayt peu faire es contracts et le regard que l'on y a eu. Et que de l'aultre costé le mescon
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tentement des soldats (qui aiment tousiours mieulx leur payement en argent) tourneroit au prejudice de la re- putation des provinces unies, ausquelles ilz s'en pren- droient, et le deservice de vostre Ma e seroit imputé, corame si elles eussent voulu proffiter quelque advan- taige sur eulx et leurs gaiges, et leur auroient refusé leur payement en argent. Et cela a ceste fin, quil pleust au dit Sr. de Buzanval en advertir vostre Ma,é, pour en attendre prealablement son ulterieur comman- dement, avant que passer plus oultre , bien entendu que la ou vostre Maté passant lesdictes et aultres noz considerations, insisteroit encor sur ladicte monstre, que nous serions contens payer lesdicts habillemens est quatre mois lors prochains, assavoir de Septembre, Octobre, Novembre et Decembre, moyennant que nous pourrions rabattre a chacun mois le quart de ce que restoit a payer desdicts quatre eens cincquante mil flo- rins. Depuis comme le dict Sr. de Buzanval nous ren- dist le sixiesme de ce mois, la lettre de vostre Mate du 19e de Septembre dernier, faisant encor mention en termes generaux desdicts habillemens, et entendu ulterieurement ce quil avoit en charge de nous dire davantaige sur le mesme subjet, et qu'avions advisé sur le tout de plus prez, Nous avons encor estimé estre de nostre debvoir pour 1'aff'ection que portons au service de vostre Maté_et le bien que voulons ausdicts soldatz, de luy alleguer, et mettre aultresfois en avant poz premieres difficultez, et speciallement y adjouster ceste evidente consideration que le temps estoit fort es- coulé , tellement quil seroit quasi impossible que lesdicts habillemens pourroient estre livrez ausdicts soldats avant la fin du mois de Decembre prochain, de maniere que le rabat qui du commencement eult esté avecq quelque
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commodité des soldats, assavoir en quatre mois, mainte nant se debvroit faire avecq tresgrande incommodité en deux mois, qui les engarderoit de recepvoir que bien peu de leur soulde, luy offrant toutesfois, si ce non obstant icelluy Sr. de Buzanval s'asseuroit tant de la volonté de vostre MatlS en ce regard, quil s'en voulut faire fort, et pour le contentement des Colonnels, et Capitaines, et Irouvoit bon de contracter sur la livrance desdicts ha bita , avecq quelque marchant, que nous serions con tents de payer en ses mains, ce que se trotrveroit par le compte du Pagador (1) (lequel nous manderions a eest effect en diligence expres) rester encore de la dicte somme de quatre cens cinequante mil florins , ou s'il aimoit mieulx en attendre le commandement de vostre Mat<! plus expres (parce que nous n'entendions en facon quelconcque, que la livrance des dicts habitz se feroit par nostre charge, ou sur nostre nom, comme desi- rans payer ladicte somme en argent cler) que nous le remettions a son choix. Surquoy ne se trouvant ledict Sr. de Buzanval conseillé de se charger ou engager si avant, Nous avons advise par ensemble pour le service de vostre Ma1*, d'advertir jcelle vostre Mat<5 de ce que dessus. Priants Sire bien humblement de nostre part, quil vous plaise considerer meurement nosdictes diffi- cultez et advenant que ce nonobstant vostre Mate desire que ladicte monstre d'habits se face, donner ordre convenable a ce que ledict Sr. de Buzanval puisse icy recepvoir de6 mains de nostre Tresorier le restant des dicts deniers pour les employer au payement d'jceulx habits, ou en ordonner aultrement, comme vostre
(1) Pagador, belaalme^tur. .
L
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Mn«? pour son service trouvera convenir. Atant prions le Createur,
Sire! Quil maintienne vostre Ma1"5 en tres parfaicte santé, longue, et tresheureuse vie; de la Haye, le nviije d'Octobre 1597. Egmont vt.
De vostre Mat* Bienhumbles serviteurs
Les Estats généraux des Provinces-unies du Pays-Bas,
Par ordonnance des dits Estais J. Akkssen
1597.
Gedenkstukken Nederlandsche Geschiedenis, ed. Bergh, 1842 (Google data) 166, in: Monasterium.net, URL <https://www.monasterium.net/mom/Gedenkstukken/ffe72067-09db-4988-ab9f-7f3b9b99ac06/charter>, accessed 2025-04-08+02:00
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