Registrum oder merkwürdige Urkunden für die deutsche Geschichte Teil II, Nr. No. XCVIII. , S. 649
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Registrum oder merkwürdige Urkunden für die deutsche Geschichte Teil II, Nr. No. XCVIII. , S. 649








A munsieur mon bon cousin, le duc de Vendosmois. Monsieur mon bon cousin! Envoyant presentement pardeuers mon- sieur mon bon frere et cousin, le roy treschrestien, mon conseillier le
2) Am 23. Marz 1560 hatte der Kaiser dem Erzbischofe von Mainz in einem die Gesandtschaft betreffenden Schreiben eine wörtlich mit Obigem gleichlautende Mittheilung schon gemacht.
*) Über Nicolaus von Polweiler cfr. F. B. von Bucholtz Geschichte der Regierung Ferdinand des Ersten. Achter Band. Wien 1838 pag. 416.
**) cfr. F. B. von Bucholtz I. c. Achter Band pag. 367, 368, 372, 375, 376, 387, 420—423.
***) Die Überschriften oder Addressen Uber obigen Briefen stehen auf der Atisscnseite der Original-Briefe, aus welchen vorliegender Ab druck entnommen ist. Das Sieget ist an jedem Briefe noch vorhanden.
2ö6 No. XCVIII. 1560-1561.
baron Nicolas de Polvveiler, pour luy condoloir le trespas de fea шоп- sieur mon bon frère et cousin, le roy treschreslien (que dieu par sa grace absoille), je luy ay donne charge vous visiter aussi de ma part, pour vous dire aulcunes choses dimpurlance, que de luy entendrez plu au long, auquel me remectz. Seullemenl vous prye de bonne affecliM le croyre en ce, quil vous dira de par moy, comme feries a moy mesma, et vous employer pour lefFect de sa charge, selon que par voslre pn- dence scaurez tresbien faire, enquoy (oullre lobligalion, que y auezjj« recepuray plaisir tresagreablc. Ce scait dieu,qui, monsieur mon bon cousin, vous doint sa saínele grace. De Vienne ce XXIX de décembre 1560. Vostre bon cousin
Ferdinand.
A monsieur mon bon cousin, le duc de Vendosmois. Monsieur mon bon cousin! Lempcreur, monseigneur et pere, ei- voye présentement deuers monsieur mon bon frère et cousin, le roy tres chreslien, son conseillier le baron Nicolas de Polvveiler, porteur de cestes, pour les causes et affaires, que par luy entendrez, mesmes pour condoloir le trespas du feu roy treschreslien (que dieu face miséricorde), son frère, au quel ay encharge vous visiter aussi de ma part et vous dirt aulcunes choses, quil vous communicquera. Parquoy vous prye de tresbonne affection adjouster foy et credence en tout, ce quil vous dira, comme a moy mesmes, vous employant ausurplus pour Ieffecl de sa charge, selon que me confie de vous. El sur ce le créateur vous ait, monsieur mon bon cousin, en sa saincte garde. De Vienne ce XXIX. décembre 1560. Vostre bon cousin
Maximilian.
A monsieur mon bon frère et cousin lempereur. Monsieur mon bon frère et cousin! Pource que par le regret, qne vous auez receu du trespas du fey roy, monsieur mon filz, que dieu ab solue, tel, que me la assez tesmoigne lhoneste lettre, quil vous a pieu men escrire par le baron de Poluiller, vostre conseiller, et que luy me la daduantaige bien amplement declare a bouche de vostre part, je masseure, que vous scaurez bien juger, quelle doibl estre l'incroyable douleur, que je ressens des deux lamentables afflictions, dont il a pieu a dieu me visiter en bien peu de temps, mayanl oste en moins de XVII moys le feu roy Henry, monseigneur et espoux, et depuis le feu roy Francoys, mon diet sieur et filz, qui estoyent les deux personnes de ce monde, que je reueroye et honoroye sur toutes choses et aymoye plus
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chèrement, que ma propre vye: il ma semble, que, laissant le discours de mes justes et douloureuses plaincles a rostre saige et prudent juge ment, je ne vous en deuoye attrister et ennuyer aullrement par ceste mienne lettre, laquelle ne sera par ce moyen, que pour vous mercyer, comme je faictz, le plus affectueusement, quil mest possible, de rostre vertueuse consolation et amiable visitation, que jay eue dautant plus aggreable, que je lay cogneue proceder de la sincérité deflection du prince de ce monde, que jayme, honore et estime le plus. Et encores, monsieur mon bon frère et cousin, que par la lettre, que le roy, mon diet sieur et filz, vous escript, vous cognoistrez assez, quelle est laffectionnee bonne volunte et amilye, quil vous porte de sa naturelle inclination et disposition: si est ce que, ayant pieu a dieu par sa diuine prouidence le constituer sur ce royaume en si bas eaige, quil a eu besoing, que jaye pris le soing et la sollicitude de sa nourriture et institution, je veulx bien vous asseurer, que je metteray peine, que la premiere partye de sa dicte institution sera en la cognoissance, amour et craincte de dieu et conseruation et augmentation de nostre relligion chrestienne, puis en lob- seruation de la paix et tranquillité publicque et perpetuation des alliances, confederations et bonnes et sinceres amityez, qui luy ont este délaissées auec tous princes chrestiens par le trespas des roys, ses prédécesseurs, et enuers vous spécialement, quil ayme et honore sur tous, de sorte que vous cognoistrez par toutes mes actions, que je nauray riens oublie des saiges et prudens recordz, que vous mauez faict faire parcydeuant et que le diet baron de Poluiller ma remémorez de nouueau de voslre part. Mais aussi, si je vous prie, que pour le bien general et vniuersel de la chrestiente vous vueillez comme celluy, qui y peult le plus, procurer la celebration du concile au temps, que en a este faicte lindiction, affin de pourueoir aux calamitez, que Ion voyt proceder de tant de diuersite de sectes et opinions, qui régnent aujourdhuy en la dicte relligion, vous receuerez, sil vous plaist, ceste mienne requesle en bien bonne part et lattribuerez a la grandeur du zele et affection, que jay de veoir, que, toutes doctrines faulses et erronées extirpées et confondues, nous puis sions tous par lilluminalion du sainct esprit conuenir en vne mesme saínete et catholicque relligion a lhonneur et exaltation du nom de dieu et au repoz perpétuel de la chrestiente. Qui sera lendroit, monsieur mon bon frère et cousin, ou je prieray dieu, quil vous ayt en sa tres- saincte et digne garde. Escript a Orleans le II jour de feurier 1560. Vostre bonne sear et cousine
Cateriue.
Bourdin.
268 No. XCV1I1. 1660—156».
A monsieur mon bon frère et cousin lempereur. Monsieur mon bon frère et cousin! Jay receu la lettre, quil vous a pieu mescripre par le baron de Poluillier, vostre conseiller, et entendu de luy les saiges et vertueux propoz, quil ma tenuz de vostre part tant pour me consoler au grand regret et ennuy, que je ressens du trespas du feu roy, monsieur et frère, que dieu absoille, que pour masseurer de la continuation de vostre bonne et sincère amitié en mon endroit, qui ma bien este la plus agréable nouuelle, quil meust sceu apporter. Pource que, vous honorant et aymant de cueur et daffection, comme je faietz, ce mest vng grand contantement dy veoir telle correspondance de vostre coste, que je puys tenir nostre mutuelle amitié pour perpétuelle et indissoluble, qui est ce, que je disire le plus en ce monde, et pource que la royne, madame ma mere, vous fera plus particulière responce sar ce, que le dict baron nous a dict de par vous, vous maurez pour excuse, si je ne vous faiclz la présente plus longue, que de prier dieu, monsieur mon bon frère et cousin, quil vous ayt en sa tressaincte et digne garde. Escript a Orleans le II jour de feburier 1560.
Vostre bon frère et cousin
Charles.
Bourdin.
A lempereur.
Monsieur! Je ne vous scaurois assez treshumblement mercier des honnestes propos, que ma tenuz de vostre part monsieur le baron de Polleuillier, présent porteur, l'arriuee duquel pour lhonneur et le res pect, que Ion randra tousiours a ce, qui viendra de vous, a donne telle consolation et plaisir au roy monseigneur et a la royne sa mere, quej si je ne masseurois, quil vous en scaura Iresparticullierement satisfaire et rendre compte, je mestaudrois a vous en faire ceste lettre pluslongue et semblablement, monsieur, de ce, que je luy ay respondu et declaire de la perpétuelle affection et bonne vollunle, que jauray toute ma vie de me pouuoir emploier en chose pardeca, qui puisse auecques le bien vniuersel de la chrestiente et en particulier celluy de ceste couronne maintenir la seincere amylye et confédération, que je voy establye entre voz deulx maisons. Ausquelles ayant cest honneur d'atloucher et astre parent, je me sentiray tresheureux de pouuoir estre icy moien de les conseruer en lunion, que je désire, et de memploier en chose, par la quelle je vous puisse lesmoigner le désir, que jay de vous faire Ires- humble seruicc, comme je lay dict au dict baron. Sur lequel me remettant, après meslre tant et si treshumblement, que je puis, recommandé a vostre
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bonne grace, je prie dieu, monsieur, vous donner en peifaicte santé ties- contante et treslongue vie. Escript aPluuiersleIImcjourdefeburier 1560. Vostre treshumble et tresobeissant cousin
Antoine*).
A lempereur.
Sire! Jay a mercier vostre majesté, comme je faictz le plus humble ment, quil mest possible, de la lettre, quil luy a pieu mescripre par monsieur le baron de Poluiller, son conseiller. Lequel, mayant visite de la part de vostre majesté suiuant la charge, quelle luy en auoit don née, ma tenu de si honnesles et saiges propoz, que je men scus honore délie infiniement. Et encores que je pense, quelle ne soyt de cesle heure a scauoir, auec quel zele et affection je me suys continuellement employe en tout, ce que le diet sieur baron ma recorde, et quelle se puisse bien asseurer, queje ne suys pas pour changer jamais en cela de volunte etdopinion: si supplierayje, sire, vostre majesté croyre, que jembrasseray tousjours auec telle affection tout ce, qui concernera la conseruation de no- stre religion chrestienne, la perpetuation de la paix generalle etpublicquc et la confirmation et augmentation de la mutuelle amitié dentre vostre majesté et celle du roy, que je seray tousjours cogneu y auoir faict le deuoir, que je doy. Et espere bien, quil ne se trouuera point, que le changement de la personne du feu roy, que dieu absoille, ayt apporte en pas vne de ces troys choses la aucune mutation ou diminution de ce coste, ainsi queje lay declaire plus particulièrement au diet sieur baron. Sur la suffisance duquel men remettant, je nennuyeray vostre dicte majesté de plus longue lettre, mais, faisant fin a la presente, supplieray dieu nostre créateur, quil vous doinct, sire, en perfaicte santé et prospérité tresbonne et treslongue vye. Escript a Orleans lelll jour de feburier 1560.
De vostre majesté imperiale
treshumble et tresobeissant seruiteur
Francoys de Lorraine.
A lempereur.
Sire! Jay receu la lettre, quil vous a pieu mescripre par monsieur le baron de l'olueiller, present porteur, qui ma tresbien faict entendre
*) Auf einem Briefe, welcher »a Monsieur le Baron de Pollcuiller« addressirt, zu Orleans »le XXV jour de januyer 1560« geschrieben und von derselben Hand wie oben: »Antoine« unterzeichnet ist, steht mit anderer gleichzeitiger Hand geschrieben: preséntala Parisijs a rege Nauarra- pro pria manu scripta XXVII ianuarij 1561.
270 No. XCVIII. 15C0 — 1501.
la creance, quil vous auoit pleu luy donner charge rae dire. Ne vous pouuant, sire, assez treshumblement remercier de Iaffection et asseurance, quil vous piaist auoir de moy pour la conserualion de la religion, la oo jay faict et feray jusques au dernier soupir de ma vye tout ce, qui sera en ma puissance pour la faire maintenir et obseruer, et toutes autres choses en amylie entre vous, sire, et le roy mon seigneur, vous supliant tant et si treshumblement, comme je puis, me faire cest honneur de le croire ainsi et quil ny a gentilhomme en ce monde, qui desire plus, ne qui ait plus grande enuye de vous faire treshumble et tresagreable ser- uice, que moy, qui sera tousiours de teile affeclion et treshumblement a vostre bien bonne grace, je me recommande, supliant nostre seigneur, sire, vous donner en parfaicte sante tresbonne, heureuse et longue vye. Dorleans ce III. de feurier 1560.
Vostre treshumble et tresobeysant seruyteur
Montmorency.
A lempereur.
Sire! Jay receu par monsieur le baron de Boluillier la lettre, quil a pleu a vostre maieste mescire, et entendu les particullaritez, quil ma suyuant sa creance communiequees. Surquoy, apres luy auoir faict les treshumbles remereyementz, que je doiz pour la faueur, que de sa grace eile ma faicte, jasseureray vostre majeste, que je ne faudray de tout mon pouuoir a tenir main, comme la raison veult, que le roy trescrestien, mon souuerain seigneur, continue la sainte et parfaicle amytie et intelli- gence, que cesle couronne est coustumiere auoir auec le sainet empire, dont vostre maieste est meritoirement vnieque chef et empereur, en dep- pendant comme il faict le bien et repoz vniuersel de la crestiente, de voz maiestez et particulliers sugeetz. Je feray aussi de mesme en ce, qui concernera la manutenlion de la relligion, et pour la reuerence de nostre sieur et pere la consideration susdicte et mesmes pour Iaffection et treshumble seruitu, que je suis tenu porter a voz maiestez, ainsi que jay plus au long declaire au dict sieur baron, qui luy dira aussi lextremedesir, que jay de faire treshumble et tresagreable seruice a vostre maieste en ce, quil luy plaira me Commander.
Sire! Je supplie le createur, quil donne a vostre maieste treslongue et tresheureuse vye. Dorleans ce cinquieme jour de feurier 1560. Vostre treshumble et tresobeissant seruiteur
Brissac.
No. XCVIII. 15C0—1501. 271
• Cardinal de Lorraine, presenta le 7. de Februier a Paris. 1561.*) Monsieur le baron de Polvveiler, ambassadeur de sa majesté imperiale.
A Paris.
Monsieur le baron! Ayant este aduerty par monsieur mon frère, que vous debuez arriuer aujourdhuy a Paris et en partir après y auoir seiourne deux jours pour vous en retourner deuers la majesté de l'em pereur, je nay voulu faillir de vous escripre la presente par ce porteur exprès pour vous faire entendre, que je desirerois fort de vous veoir sur vostre chemin de Paris a Chaalons. Et pour en auoir le moyen, jespere arriuer pour tout dimenche a Esparnay, qui est vne petite ville sur la riuiere de Marne, distant IX ou X postes de Paris, et est le che min, par ou vous debuez passer, qui me faict vous prier de mesurer vostre voyage jusques au diet Esparnay en sorte, que vous y soyez dimenche. Car de ma part je ne fauldray dy estre, si je puis, des le disner et y demeureray tout le jour, si vous n'y estes arriue, vous priant faire le sem blable, si vous y estes arriue le premier. Ce me sera grand plaisir de vous veoir et de deuiser auecques vous de beaucoup de choses, puis que je nay eu ce bien de vous pouoir entretenir a la court. Cepen dant je prie le créateur après mes bonnes recommandations, quil vous doient, monsieur le baron, ce que mieulx desirez. De Pont sur Yonne ce Vme jor de feburier 1560.
Vostre bon amy
С. cardinal de Lorraine.
A la sacrée cesaree imperiale maieste. Sire! Jay recen la lettre, quil a pieu a vostre maieste mescripre par vostre conseiller, monsieur le baron de Polvveiller, et ne scaurois assez humblement remercier icelle vostre maieste de lhonneur, quil luy a pieu me faire dauoir si bonne souuenance de moy, qui nay failly de mourir au diet sieur de Polvveiller pour lassister et ayder en tout ce, quil meust este possible au faict de sa charge. Mais il a este si bien venu et luy a este faict de toute la court entièrement si bon et si honneste raccueil et traictement, quil na eu besoing de memployer, encores que pour lobli- galion, que j'y ay, et pour ce quil vous auoit pieu me honorer de ce commandement je leusee tresuoluntiers faict, comme je feray toute ma vie tous ceulx, qui viendront de la part de vostre maieste, a la quelle
*) Diese Worte »Cardinal — 1501«, von anderer Hand, als die Auf schrift und der Brief, geschrieben, stehen auf der Aussenselte des Ori ginal-Briefes, aus welchem vorliegender Abdruck entnommen ist.
272 No. XCVIII. 1500—1 561. XCIX. 1502.
je rendray lonsiours lobeissance, que je doibs lanl en ee, quj concecnen les affaires du tressainct sacre empire, que particuiierement le bien, Im putation, grandeur, authoriteethonneur de voslre dicte maieste. Jeneloy feray autre discours des occurrences de pardeca, men remeltant svr La Süffisance du dict sieur de Polvveiller, duquel il plaira a voslre maieste entendre ce, que nous auons communicque ensemble sur les propos, qaü ma tenu de la part dicelle, et Ien croire, corarae eile scet, quil en es) bien digne.
Sire! Je supplie nostre seigneur, quil mainlienne longuement vostre maieste en tresbonne sante et luy donne en prosperile treslongue et tres- heureuse vie. D'esparnay ce Xme jour de feburier. 1560. De vostre cesaree maieste
treshumble seruiteur et vassal
C. cardinal de Lorraine.
Merkwuerdige Urkunden deutscher Geschichte III, ed. Sudendorf, 1854 (Google data) No. XCVIII. , in: Monasterium.net, URL <https://www.monasterium.net/mom/MerkwuerdigeUrkundenII/2946246a-854c-4171-92ef-ca2daba80421/charter>, accessed 2025-04-20+02:00
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