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Charter: d'Hoop, Felix Henri: Cartularium Recuil des Chartes Du Prieure de Saint Bertin 1870 (Google data)  151.
Signature:  151.

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1396, so avril.
Pierre de le Zipe, sire de Denterghem, gouverneur du souverain bailliage de Lille, Douai et Orchies, confirme par sentence l'abbaye de Saint-Bertin dans la pos session de ses biens, situés à Bas-Warneton, que revendiquait le seigneur de Comines. m
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Cartularium Recuil des Chartes Du Prieure de Saint Bertin, A Poperinghe et de ses dependances a Bas-Warneton et a couckelaere, Nr. 151. , S. 209
 

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Cartularium Recuil des Chartes Du Prieure de Saint Bertin, A Poperinghe et de ses dependances a Bas-Warneton et a couckelaere, Nr. 151. , S. 209

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    151.

    A tous ceulz, qui ces presentes lettres verront ou orront. Pieres de le Zipe, sires de Denterghem, chevalier, conseillier de no tresredoubte seigneur, no

    seigneur le duc de Bourgongne, conte de Flandres et gouverneur du souverain bailliage dee Lille, de Douay, dOrchies et des appertenances, salut. Comme nagaires proces fust meus pardevant nous'en nostre lieutenant en le salle a Lille entre les religiens, abbe et couvent de leglise et abbeye de Saint Bertin, en Saint Omer, demandeurs dune part, messire Colart de le Clite, chevalier, sires de Commines, Olivier Maqueriel en temps passe lieutenant de sen bailli, Philippe de le Dale, Loy de le Walle, Watier de Ton rout, Willaume Lansame et Gerard Taquelin, hommes de fiefs audit chevalier, deffendeurs dautre part. Sur ce que lesdis religieux se disoient estre noblement fonde, douwe et amorti par leurs fondeurs et de avoir pluseurs drois, terres, possessions, justice et seignourie haulte, moyenne et basse, saulf le ressort ou il appertenoit; et que entre les autres drois, possessions et tenemens a eulz competoit et appertenoit un lieu ¿ court et terres, que il avoient gisans au Baswarneston, en lequelle court et

    pourpris dudit lieu il avoient de droit proprietaire toute justice et seignourie haulte, moyenne et basse, et que saucun droit y avoient heu en temps passe les seigneurs de ledite ville de Commines, si le avoient il donne auxdis religieux en le presence de leur seigneur ou dame et de leurs frans hommes et eschevins, et si avoit este ledit don confirme deuement; tendant a fin par les raisons dictes et par pluseurs autres, que a requerir et demander le droit de le propriete de le jurisdiction dicelle maison et pourpris dicelli lieu, il feissent a recevoir, heuissent tres boine cause du faire leur fust et deust estre de plain droit adjugie, et le mandement par eulz impetre bien et deuement impetrez sans aucune subjection deust sortir son plain effect, se deuissent lesdis deffendeurs cesser et deporter de le saisine a eulz adjugie dudit cas et dequeir du contre dit par eulz en ce mis. Lesdis deffendeurs disans pluseurs raisons au contraire, et que ledit chevalier estoit seigneur de ledite ville de Commines, ou il avoit toute justice haulte, moyenne et basse, de lequelle ville, fief et tenement estoit ledite court , lieu et pourpris dudit Baswarneston , et si en avoit nagaires este le possession dicelle justice par nous adjugie audit chevalier, tendant a fin par ce et par autres pluseurs raisons, que a avoir contendu par lesdis religieux, que lesdis religieux se deussent cesser et delaissier de ledite possession et en laissier joir lesdis religieux, comme de leur droit proprietaire, lesdis religieux ne feissent a recevoir, et se a recepvoir que a mauvaise cause heussent pris et esleu lesdites conclusions, deust ledit mandement estre dis subreptis, ne deust estre interniez au pourfit desdis religieux, deussent dequeir de tout leur propos a boine cause, heussent ad ce mis contredit lesdis deffendeurs, et leur deust et meismement audit chevalier estre adjugie ledite justice et seignourie avoec le droit proprietaire dudit lieu, manoir et pourpris, offrans cascune partie de leurs fais a prouver tant que pour souffire et en requerant lun contre lautre despens. Sur lesquelz fais, raisons et proposions rapportez

    par escript a le court lesdites parties heussent produit pluseurs tesmoings, previleges, lettres et muniemens, et tant que il leur heust soufly baillie reproces par lesdis deffendeurs, et sauvacions par lesdis religieux, en eulz concluant sur ce avoir droit, savoir faisons, que veu ledit proces, le teneur du mandement et previleges desdis religieux, avoec tout ce qui aveir faisoit et mouvoir pooit a deli beracion de conseil, nous avons dit par sentence et pour droit, que lesdis religieux faisoient a recevoir, a requerir et demander le propriete de le juridicion et justice de ledite court, lieu et pourpris dicelli. Et en eulz interviant ledit mandement, leur avons adjugie ledite propriette, saulf le droit de nostredit seigneur, a maise cause avoieut ad ce mis contredit lesdis deffendeurs, en estoient dequeu, se cesse- roient et partiroient de le saisine et possession par nous a eulz autrefois en ce adjugie, et si renderoient les despens fais par lesdis religieux en ceste pour- sieute a le taxacion de le court. De lequelle sentence Jakes Brunel, procureur desdis deffendeurs, appella. En tesmoing de ce, nous avons ces presentes lettres seellees du seel dudit souverain bailliage. Ce fu fait le xxe jour du mois davril, lan de grace mil trois cens quatre vings et seze.

    J. de Laustais. Original. Sceau enlevé.

     
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